FAVREL Roger, Léon, Armand

Fils d’un employé des chemins de fer, Roger Favrel entra en apprentissage aux ateliers de La Folie (Seine, Hauts-de-Seine). À sa sortie, il obtint un CAP d’ajusteur-monteur-électricien. Il acheva sa carrière au service du Matériel comme chef de brigade d’ouvriers.

Roger Favrel adhéra à la CGT clandestine en juin 1942, ainsi qu’à un groupe FTPF de la région de Paris-Nord. À la Libération, il devint secrétaire du syndicat des cheminots CGT de La Garenne-Nanterre. Il prit aussi des responsabilités au niveau technique au plan national et remplacera à la tête de la Section technique au congrès de 1961 Maurice Fournier, sous la responsabilité de Marcel Parant, membre du bureau fédéral chargé de ce service. Il sera remplacé par René Hourdiaux en 1965. Membre du bureau fédéral de 1965 à 1968, chargé des questions juridiques de 1968 à 1976, il fut membre de la commission exécutive de 1976 à 1979. Selon le compte rendu du congrès de 1979, il faisait partie « des camarades qui, en activité, en retraite ou sur le point de l’être, tout en restant permanents à la Fédération, ont accepté de ne pas être représentés à la CE afin de réduire le poids de l’appareil fédéral dans la CE ».

Membre du conseil d’administration de la Caisse de prévoyance, il en fut le vice-président de 1969 à 1978. À sa retraite, il assuma le secrétariat du secteur des retraités de Paris-Nord.

Roger Favrel avait été décoré chevalier de l’Ordre national du Mérite.