Candidat, dans l’Ardèche, aux élections d’avril 1848. Dans sa profession de foi, il accusait la concurrence de désorganiser le travail : « La liberté du travail paraît être, au premier aspect, le dernier terme du progrès, mais en étudiant de plus près on ne tarde pas à se convaincre que l’instabilité des fortunes, les désastres qui frappent l’industrie, l’insécurité de l’ouvrier. les chômages fréquents sont les conséquences de la concurrence illimitée. »
SOURCE : Henri Moysset, « L’idée d’organisation du travail dans les professions de foi des candidats à l’Assemblée constituante de 1848 », dans La Révolution de 1848, t. III, n° 13, mars-avril 1906.