Par Notice revue et complétée par P. Lévêque
Né à Cormot-le-Grand (Côte-d’Or) vers 1810. Cafetier à Nolay (Côte-d’Or).
D’après le procureur de la République de Beaune « sa conduite privée ne mérite aucun reproche » (marié avec trois enfants, il est « dans l’aisance »). « Avant 1848, Santiard était déjà démocrate, et avait des relations habituelles avec les individus se disant républicains. Depuis 1848, il est devenu démagogue, et son café n’a été qu’un véritable club » : lieu de réunion des agitateurs, point de départ des manifestations, local des souscriptions, centre de diffusion des "—écrits démagogiques—". "—C’est chez lui qu’était le foyer révolutionnaire du canton—".
Il fut après le coup d’État condamné par la Commission mixte de la Côte-d’Or à l’expulsion avec la mention suivante : « L’un des principaux meneurs à Nolay. Propagande active. Chef des démagogues rassemblés pour marcher sur Beaune. Vice-président de la Société de secours mutuels de Nolay. » L’expulsion, fut commuée en surveillance à son domicile. Son café fut fermé dès décembre 1851 à titre définitif. Voir Lambert J.-B.*
Par Notice revue et complétée par P. Lévêque
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/400. — Arch. Dép. Côte-d’Or, 7 M 151-152. — Jean Gaumont, Le Socialisme en Côte-d’Or, ms Bibl. Mun. Dijon.