Né le 13 mars 1802 à Saint-Sauvier (Allier), mort le 14 août 1878. Avocat à Montluçon. Représentant montagnard de l’Allier en 1849.
Sous-commissaire du Gouvernement provisoire à Montluçon de février à octobre 1848, il fut révoqué comme républicain « rouge » par le ministre de l’Intérieur du général Cavaignac.
Élu le 13 mai 1849 à la Législative, sixième sur sept, avec 40 233 voix sur 65 506 votants et 90 096 inscrits, il vota régulièrement avec la minorité démocratique, protesta contre le coup d’État, mais ne semble pas avoir été inquiété ni s’être ensuite intéressé activement à la politique.
Sartin avait eu, en octobre 1851, un instant de célébrité. La presse démocratique et socialiste de Paris avait dénoncé la mise en état de siège par les gendarmes de Commentry (Allier) de la maison où il déjeunait avec des amis et l’accusation de complot portée par la police à propos de cette réunion amicale.
SOURCES : Démocratie pacifique (octobre 1851). — La Révolution, de Xavier Durrieu (octobre 1851). — Robert, Bourloton et Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français.