FAYON Jean, Louis, Nicolas, dit De Lafayette

Né le 21 septembre 1842 à Montigny-sur-Chiers (Moselle) ; cheminot ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, « se disant ingénieur-dessinateur », employé au chemin de fer du Nord, Jean Fayon avait été condamné, le 28 mars 1862, à Briey, à un mois de prison pour coups et blessures ; en 1865, il s’engagea pour sept ans.
Sous la Commune de Paris, il fut placé à la tête de l’artillerie qui défendait les Buttes Montmartre, avec titre de capitaine, à la 1re batterie de la Garde nationale ; il assura d’abord n’avoir été que lieutenant, puis nia même avoir servi la Commune.
Le 5e conseil de guerre le condamna, par contumace, le 10 juin 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 21 février 1873, il était condamné, pour vol, à cinq ans de prison et dix ans de surveillance ; le 19 septembre 1873, il était condamné, à Paris, à dix ans de travaux forcés, pour vol avec effraction ; le 4e conseil de guerre, qui avait pu le retrouver à la faveur de son arrestation, le condamna, le 21 août 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée, mais, le 14 avril 1874, il s’évadait du fort de Quélern.
Il fut rapidement arrêté de nouveau. Embarqué le 5 juin 1874 sur la Loire, il arriva à Nouméa le 16 octobre suivant.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article3763, notice FAYON Jean, Louis, Nicolas, dit De Lafayette, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 28 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/836. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 1226). — Arch. PPo., B a/368. — Note de Louis Bretonnière.

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