Typographe, instituteur, rédacteur.
Originaire du Mans, Charles Sauvestre était ouvrier typographe autodidacte. Il se fit recevoir instituteur et exerça le métier jusqu’en 1848.
Démissionnaire, il devint, sous la Seconde République, rédacteur au Courrier de Loir-et-Cher, journal républicain et d’affinités socialistes. Sauvestre milita ensuite pour la laïcité de l’enseignement et fonda même une revue, L’Enseignement laïc. Il aida L’Opinion nationale de Guéroult à faire campagne pour l’instruction populaire. Il rejoignit Jean Macé* à la Ligue de l’Enseignement, mais n’appartint pas au premier groupe d’adhérents de 1866. Il présida en 1870 la campagne de pétition pour l’école laïque. Voir Groubental*, et la notice suivante.
SOURCE : M. Dommanget, « Les Pionniers de l’école laïque », L’Oise laïque, avril 1962.