Par J.-C. Dubos
Née le 20 septembre 1812 à Strasbourg (Bas-Rhin), morte le 26 février à Strasbourg. Saint-simonienne puis fouriériste.
Fille d’un négociant, elle fut d’abord saint-simonienne : « Je vous rends grâce à vous qui m’avez enseigné la route qui conduit à ce bien-être général, à cette félicité à laquelle j’aspirais depuis si longtemps, vous m’avez rendu le bonheur en ouvrant mon cœur à l’espérance », écrivait-elle au Globe. Sous l’influence de Clarisse Vigoureux*, elle devint ensuite fouriériste. Dans une lettre du 25 juillet 1832 à Jules Lechevallier*, elle écrivait notamment : « J’éprouvais un sentiment bien agréable en voyant une femme intervenir dans une grande œuvre, animée d’un zèle philanthropique, travailler pour le bonheur de l’humanité »
On n’a aucune trace de l’activité militante de Fanny Schmalzigang depuis son mariage avec Louis, Quentin Lefebvre, directeur de la filature de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin) qui eut lieu le 13 juillet 1833.
Par J.-C. Dubos
SOURCES : Clarisse Vigoureux, Paroles de Providence, préface de Jean-Claude Dubos, Seyssel, champ Vallon, 1993. — Michèle Riot-Sarcey, De la liberté des femmes. « Lettres de Dames » au Globe, Paris, côté-femmes, 1992.