Né le 27 (ou le 10, selon les sources) mai 1839 à Paris ; cheminot ; communard, officier de la Garde nationale.
Célibataire, employé aux écritures à la compagnie du chemin de fer de Lyon, Émile Fénis fut sous la Commune de Paris chef du 122e bataillon fédéré et lieutenant-colonel major du casernement de la 3e division.
Le 4e conseil de guerre le condamna par contumace le 31 juillet 1873 à la déportation dans une enceinte fortifiée. Fénis s’était entre-temps réfugié en Belgique, où son arrivée fut enregistrée à Bruxelles en octobre 1872. Il exerça dans cette ville la profession de restaurateur. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/856 B et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 1176). — Arch. PPo., listes de contumaces. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.