Né en 1822 à Paris. Commis voyageur, il voyagea à partir de juin 1847 pour son frère, marchand de rouennerie en gros, rue Saint-Martin. Brigadier des Ateliers nationaux, il accompagna dans toutes ses démarches son autre frère Auguste Sibert*, également brigadier des Ateliers nationaux, qui s’était signalé par une affiche : « Réponse des ouvriers qui ne sont pas du bon Paris au seigneur Dupin. » Habitué d’un club de l’île Saint-Louis, d’opinions communistes, il ne rejoignit pas la garde nationale, considérant ses fonctions de payeur comme un service public le dispensant du service. En réalité, son hostilité aux gardes mobiles et aux gardes nationaux l’en détournait et il marqua sa sympathie pour les insurgés en leur donnant des cartouches quand, le 25, il s’aperçut qu’ils perdaient l’espoir. Arrêté, il fut transporté en Algérie où il resta jusqu’en juin 1851.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 11689.