SINAÏ François.

Né le 23 novembre 1803 à Louhans (Saône-et-Loire), mort le 1er mai 1891 à Louhans. Liquoriste à Chalon-sur-Saône. Adjoint au maire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) d’août 1848 à avril 1849 ; secrétaire de la Société des droits de l’Homme de Louhans (Saône-et-Loire) en 1834 ; membre du bureau de la Solidarité républicaine, à Chalon-sur-Saône ; franc-maçon au grade de rose-croix. Il aurait été avec Fontaine, de Mâcon, affilié à la société secrète des Trois Sept dont le but était l’assassinat du chef de l’État. C’était un militant très actif, considéré comme dangereux. En mars 1848, il était membre du Comité d’élection de Chalon-sur-Saône, vice-président de la Société démocratique de Chalon-sur-Saône.
« Ses fréquents voyages pour son commerce le mettait à même de se passer de correspondance et de ne communiquer que verbalement » avec les militants, notamment à Lyon et dans l’arrondisement de Louhans (Saône-et-Loire).
Il se serait procuré de la poudre de contrebande qu’il livrait à ses amis.
Il se réfugia à Genève à la suite des événements de juin 1849, sa peine fut commuée en internement à Grenoble.
Arrêté le 4 décembre 1851 à Chalon-sur-Saône avec les autres chefs montagnards, il fut condamné à la déportation (Algérie moins), puis gracié par le décret du 3 février 1853. Revenu à Chalon-sur-Saône, il fut arrêté en application de la loi de sureté générale du 19 février1858. Voir Duchêne*, Fontaine*. Ne s’identifie-t-il pas à Sinaï-Combet* ?.