Né le 18 avril 1814 à Louzy (Deux-Sèvres) ; vigneron-cultivateur ; affilié à La Marianne.
Fils de Jean Sorin, cultivateur à Magé, et de René Choquet, Jean Sorin fut orphelin de son père de bonne heure, à l’âge de 4 ans. Vigneron à Magé, il épousa le 12 octobre 1841 à Louzy, Marie Fiolleau, avec laquelle il eut une filles, Marie-Anne, née le 3 août 1842. Il avait un frère cadet Henry, vigneron également. À ne pas confondre avec les nombreux ménages Sorin vivant sur la commune.
Il fut inculpé dans l’affaire du soulèvement que la Marianne avait projeté pour le 25 juillet 1856 (voir Pierre Millault), et condamné avec sa femme par le tribunal correctionnel de Bressuire. Il ne vivait plus dans le village après le décès de son épouse en 1856.
Voir Arnault Philippe-Auguste, pour la liste des « Marianneux » des Deux-Sèvres, condamnés en 1856, et pour le groupe de ceux de Louzy Deslandes François, Jean.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/417, P. 1411. — Arch. Dép. Deux-Sèvres, Registre des jugements du tribunal de Bressuire, année 1856 ; état civil, recensements. — Notes d’Alain Dalançon.