Né vers 1829. Vigneron, demeurant à Pouilly sur-Loire (Nièvre). Il appartenait à la société secrète la Marianne, comme Henri Chabanne, dit Combattant* , et recevait les ordres que celui-ci lui adressait de Paris. Les relations entre les deux hommes n’étaient pas toujours cordiales. En particulier, dans une lettre du 2 février 1855, Chabannes reprochait à Soury d’être un ivrogne, compromettant « la tâche qu’il a entreprise envers l’humanité ». Le 29 août 1855, la 6e chambre correctionnelle de Paris condamnait Soury à deux ans de prison, 100 francs d’amende, et solidairement aux dépens.
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/410, p. 1178.