Né le 19 mars 1815 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), décédé à Bagnères-de-Bigorre le 17 octobre 1884. Républicain démocrate, organisateur de la résistance populaire au coup d’État du 2 décembre 1851, à Bagnères-de-Bigorre.
Son père était directeur des Postes à Bagnères. Lui-même fut élève du collège de la ville, où il revint comme professeur de lettres en 1840. Républicain en 1848, sinon dès la monarchie de Juillet, il réussit à s’échapper après l’échec de l’insurrection bagnéraise de décembre 1851.
Rentré à Bagnères, il ne joua plus de rôle que dans la vie littéraire locale, composant des poèmes sur la Bigorre et sur les Pyrénées, dont son ami François Soubies* écrivait les mélodies.
La fin de la vie de Frédéric Soutras fut compliquée par une cécité acquise. Il demanda, par esprit démocratique, d’être enterré dans la fosse commune, ce qui fut fait.
SOURCE : De Cardaillac, Fernand-François Soubies (1803-1869), Paris, Champion, 1911.