Né le 17 février 1818 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), y demeurant. Ouvrier carrier. On lui reprochait de « discourir sur la politique » et d’avoir « des opinions très exaltées ». Sa conduite était assez bonne, dit un rapport du 1er février 1856. Il était marié, sans enfants (d’après un rapport du 12 novembre 1858, il aurait eu trois enfants), et soutenait par son travail sa mère et son grand-père, l’un et l’autre fort âgés. Il prit part à l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855). Il fut condamné à la déportation simple, le 22 octobre 1855. Détenu au Mont-Saint-Michel après avoir été déporté à l’Île du Diable, il fut gracié le 13 août 1859. Il n’avait jamais été condamné antérieurement à l’affaire de la Marianne. Voir Attibert François* et Bellanger François*.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, p. 1247 ; BB 30/437. — Gazette des Tribunaux, 22-23 octobre 1855. — Selon F. Simon, op. cit., des lettres de Soyer Thomas à sa femme se trouvent aux Arch. Dép. de Maine-et-Loire (29 M 34).