Né à Saint-Chamond (Loire). Rédacteur, au début de la monarchie de Juillet, au Courrier républicain de la Côte-d’Or, il avait été condamné par la cour d’assises de Dijon à six mois de prison et 2 000 F d’amende pour délit de presse.
Il devint ensuite rédacteur au Mercure ségusien de Saint-Étienne, journal de ton modéré, mais qui accueillait toutes les formes d’opposition à l’orléanisme régnant.
Vers 1845-1846, Tardy était le secrétaire de Maton de Fougères, candidat antigouvernemental, et figurait parmi les « exaltés » surveillés par la police.
SOURCE : Arch. Dép. Loire, 10 M 38.