TEYSSIER Jean

Jean Teyssier demeurait à Saint-Étienne (Loire). En 1834, il se signala au cours des événements qui agitèrent tout particulièrement les tisseurs et les passementiers (il avait voulu enfoncer les portes de l’église Saint-Ennemond pour aller sonner le tocsin).
En 1840, avec Bayon, il colporta une pétition pour la réforme électorale. Il recevait Le Journal du Peuple, de Dupoty*, républicain et communisant, il le communiquait à ses relations et, avec Baury*, cherchait à faire des prosélytes.
En 1848, il s’empara de la mairie de Beaubrun et fut nommé maire.
Il fut arrêté après les attroupements qui se produisirent à Saint-Étienne, le 15 juin 1848. Il fut poursuivi en décembre 1851, ainsi que Basson*, passementier, Bouchet*, médecin, Calonnier*, Combes* (ex-avoué), Damont* (tailleur), Fours*, Laurent Laroure* (passementier, déjà inculpé pour bris de vitres, après la décision de fermer les ateliers à 19 heures), Jean Morison* (propriétaire), Vidal* (passementier). Arrêté le 15 janvier 1852, il fut interné à Nîmes. Voir Liogier Cl.*
En 1857 et 1858, il figurait encore sur la liste des suspects. Voir Colombat, sellier carrossier à Roanne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article38156, notice TEYSSIER Jean, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 26 août 2021.

SOURCES : Arch. Dép. Loire, 10 M 37, 93 M 2.

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