Ouvrier boutonnier à Versailles, puis à Paris, condamné le 16 mars 1816, par la cour prévôtale de Seine-et-Oise, pour avoir tenu des propos séditieux et fait l’éloge de régimes déchus, sous lesquels le peuple était plus heureux que sous le règne des Bourbons. Théoriquement destiné à la déportation, il demeura emprisonné en France, incarcéré à Dourdan puis au Mont-Saint-Michel à partir du 8 septembre 1817 jusqu’au mois d’août 1824, où il fut gracié, mais resta soumis à la surveillance de la police jusqu’à la révolution de 1830. Il était en fait hospitalisé à la maison de répression de Saint-Denis quand il demanda à être dispensé de cette surveillance.
SOURCES : Arch. Nat., BB 18/1187, BB 24/102 et F 16/355B. — Note de J.-C. Vimont.