THIVET-NOIR

Lorsque les dirigeants de la municipalité de Saint-Étienne ralliés à l’insurrection lyonnaise, bourgeoise et royaliste, s’enfuirent à Lyon, sous la poussée des sections correspondant aux quartiers ouvriers, le conseil général de la Commune, désigné par Javogues et son auxiliaire Barral dut s’adjoindre, en juillet 1793, des représentants des sections des quartiers ouvriers.
Thivet-Noir et Gillier-Renard furent les hommes de confiance de la section des droits de l’Homme.
Prost et Ducoing, ceux de la section de l’Égalité.
Jovière et Bourlier, ceux de la section de la Liberté.
Goutelle et Fauvain aîné, ceux de la section de l’Union.
Thivet-Noir fut également membre de l’administration du district. Il apparut ainsi, le 23 août 1794, dans une affaire concernant un ancien juge du tribunal du district, détenu à Paris, dont il attesta, avec deux commissaires de la société populaire, auprès de la municipalité de Saint-Étienne, qu’il avait aidé à démasquer les suspects au temps de la mission du Conventionnel Javogues. Voir Bourlier*, Ducoing*, Fauvain aîné*, Gillier-Renard*, Goutelle*, Jovière*, Prost*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article38224, notice THIVET-NOIR, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Bossakiewicz, Histoire générale de Saint-Étienne, p. 200 et p. 220.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable