Ouvrier ferblantier à Bordeaux. Il fut cependant, en 1835, secrétaire de la Société d’Union et de Bienfaisance des Ouvriers Menuisiers et Ébénistes travaillant à Bordeaux. La présence d’ouvriers d’un corps de métier étranger était en effet considérée par les autorités comme une possibilité d’éviter que la société de secours mutuels devînt un moyen de soutenir les grévistes de la profession. Cette situation n’empêcha pas Thomas de se livrer à une propagande active auprès des ouvriers ébénistes ; il composa, en particulier, des chansons : Conseil d’un sociétaire à ses frères d’union ; Espoir dans l’avenir. Il mourut à Bordeaux en 1840. Voir Bergeret D.*, Vidal H.*
SOURCE : Arch. Dép. Gironde, série M.