Né le 6 mai 1807 à Vouziers (Ardennes). Docteur en médecine, établi, 63, rue Montmartre, à Paris, il s’abstint de faire le service de garde national lors de l’insurrection de Juin 1848, en qualité de médecin, mais se trouvait porte Saint-Denis au moment où s’éleva la première barricade, le 23. Le 29, il se fit arrêter dans un café pour avoir incité des officiers à crier « Vive la République ! ». Libéré en août, il faisait partie, en 1849, de la Solidarité Républicaine. En décembre 1851, son domicile servit de permanence à des révolutionnaires et il dut se réfugier en Belgique — après avoir été une première fois arrêté puis mis hors de cause — car un nouveau mandat d’amener avait été décerné contre lui. Les documents saisis ne laissaient aucun doute sur ses sentiments démocrates socialistes. Il fut condamné par contumace à la transportation (« Algérie plus »).
SOURCES : Arch. Min. Guerre, A 5639 et B 435.