Né vers 1798 à La Milesse (Sarthe), demeurant aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Veuf, père de trois enfants. Tailleur d’habits, il prit part à l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855). Il fut condamné, le 22 octobre 1855, à cinq ans de détention. Pour la même affaire, le tribunal correctionnel d’Angers lui infligea, le 5 novembre suivant, douze mois de prison et 25 f. d’amende. La détention fut commuée en prison le 24 novembre 1855. Tiberge bénéficia d’une remise de dix-huit mois en août 1858. Le directeur de la maison centrale de Beaulieu (Calvados) où il était interné écrivait à son sujet en avril 1858 : « Laborieux, discipliné, repentant. » Voir Attibert François*, Bellanger François* et Flon Louis*.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1247. ; BB 30/437. — Gazette des Tribunaux, 22-23 octobre 1855. — F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 109.