Aubergiste à Brive (Corrèze). Il fut arrêté le 14 décembre 1851, pour résistance au coup d’État. Incarcéré à la maison d’arrêt de Brive, il fut relâché quinze jours après. Son auberge fut fermée par arrêté du sous-préfet de Brive. Durant son arrestation, sa maison a été mise à sac, les meubles brisés, les provisions volées et gaspillées. Cette courte détention a eu pour résultat de lui faire perdre un grand nombre de ses clients qui n’ont pas osé revenir dans son établissement. En 1882, la Commission départementale des secours aux victimes du coup d’État de 1851 a proposé d’allouer à ses ayants droit (trois enfants) une pension viagère de 300 francs.
SOURCE : Arch. Dép. Corrèze, série M. — Note de G. Beaubatie.