TRULLARD Jacques

Né en 1815, mort à Dijon (Côte-d’Or) le 15 avril 1887. Il fit partie du groupe fouriériste de Dijon avant 1848. En 1848, il était professeur de lettres à Dijon. Il était un bon connaisseur et traducteur de Kant (La religion dans les limites de la raison), Il écrivait des articles dans le journal montagnard Le Citoyen, par lesquels il critiquait les conceptions des économistes libéraux et notamment leur théorie du salaire ; il attaquait les doctrines de Malthus et regrettait que le droit au travail n’ait pas été inscrit dans la Constitution. Dans le numéro du 25 octobre, il écrivit un article sur les socialistes allemands, et parmi eux « Charles Marx..., probablement l’intelligence la plus éminente de l’Allemagne tout entière, depuis la mort du professeur Hegel » et qui « jouera sans doute un grand rôle comme révolutionnaire ». Au banquet démocratique et social du 22 octobre 1848, à Dijon, il avait cependant porté un toast : « À la propriété ! À la famille ! » Il appartint au comité électoral central de la Côte-d’Or pour les élections du 13 mai 1849.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article38448, notice TRULLARD Jacques , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

ŒUVRES : État du christianisme dans une ville de province. Dijon, 1847. — La Justice, ou Rome et Paris, Paris, 1872.

SOURCES : Le Citoyen, 1848. — Le Progrès de la Côte-d’Or, avril 1887.

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