Cordonnier de Candes (arrondissement de Chinon, Indre-et-Loire) ou de Montsoreau (arrondissement de Saumur, Maine-et-Loire). Il faisait partie d’une société secrète affiliée à la Marianne. Il fut arrêté, alors qu’il se réjouissait des succès (?) remportés par l’émeute de la Marianne à Angers (26-27 août 1855) : au café du Grand-Turc (à Candes ?) il aurait dit qu’il y avait un parti qui était la cause de la cherté des grains, et que les soldats devraient tirer à droite quand on leur ordonnerait de tirer à gauche. Propos qui permet de le déclarer solidaire de la tentative insurrectionnelle d’Angers. Voir Attibert François*, Berthelot Gilles*, Copin*. Il fut condamné, le 6 octobre 1855, par le tribunal de Chinon, à cinq ans de prison et 50 f. d’amende.
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1248.