Né en 1820 à Duesme (Côte-d’Or), mort en juillet 1848, au Fort de l’Est ; ouvrier cordonnier.
Cet ouvrier cordonnier, que son patron de la rue de la Grande-Truanderie avait rallié aux opinions communistes, refusa de marcher avec la garde nationale, le 23 juin 1848, et, le 24, se vanta en montrant ses armes : « Si tout le monde était armé comme moi, les gardes nationaux n’iraient pas loin, on les descendrait tous ». Mais, poitrinaire et malade depuis janvier 1848, il ne participa pas à l’action. Ses opinions — il fréquentait les clubs de Étienne Cabet* et de Armand Barbès* — lui valurent une décision de transportation, mais il mourut au Fort de l’enceinte de Paris où il était détenu.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 5720.