Tisserand de Rouen, domicilié, 8, rue du Carrefour. Initiateur, le 29 février 1848, d’une pétition auprès du commissaire du Gouvernement provisoire Deschamps, pour que « nos ouvrages ne soient plus payés au paquet mais au mètre ».
Assisté par Delamare, Vauchel expliquait que ce mode de paiement était depuis longtemps pratiqué à Zurich.
Il revenait sur le passé rouennais : « En 1830, quelques jours après la révolution de Juillet, nous avons obtenu de l’administration d’alors que nos chaînes n’auraient que 104 aunes pour 100. Mais pure dérision. Nos maîtres fabricants ont profité de notre détresse pour augmenter progressivement l’aunage, puisqu’il y a des maîtres qui donnent jusqu’à 150, 160, et même 180 pour 100... » Voir Delamare*, Frédéric Deschamps*
SOURCE : Arch. Dép. Seine-Maritime, série M. non classée, liasse de 121 pièces intitulée Fabriques, Ouvriers.