VILLEMOT Jean-Baptiste

Né à Cussey-les-Forges (Côte-d’Or), le 17 mars 1829, de famille bourgeoise, Villemot avait eu un oncle prêtre constitutionnel sous la Révolution. Clerc d’huissier à Tours (Indre-et-Loire), il était socialiste, tandis que ses proches en Bourgogne étaient bonapartistes. Dès la fin de 1852, on l’accusait, étant encore sous l’influence de Weis, dit Leblanc, son ex-patron, expulsé de France, de distribuer des pamphlets. Affilié à la Marianne en janvier 1853, il y aurait joué aussitôt un rôle déterminant. Secrétaire, membre du comité de correspondance, il était l’intellectuel de l’organisation, l’agent de liaison avec Paris aussi. Arrêté le 17 octobre 1853, on trouva chez lui deux moules à balles, deux pistolets, des cartouches, de la poudre. Il affirma avoir démissionné de son poste de secrétaire en septembre. Il fut emprisonné à Paris. Il comparut devant les assises d’Indre-et-Loire, du 10 au 15 mars 1854. Voir François Martel.*, et aussi Charles Azans *, Pierre Bordage *, Jean Brédif*, Jules Martinet*, Auguste Weis*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article38798, notice VILLEMOT Jean-Baptiste, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Indre-et-Loire, série M et série 1 U, Procès de la Marianne de mars 1854.

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