Nous ne savons rien de lui sinon qu’il a composé en 1847 un chant intitulé Pauvre France :
Apprends enfin à faire la différence
Du prolétaire avec le financier ;
Pour te venger, tu le sais, pauvre France,
N’as-tu pas là le bras de l’ouvrier ?
Le ciel si beau peut se couvrir d’un nuage,
Vengeance alors en pleine obscurité ;
La foudre enfin, au milieu de l’orage,
Saura d’un Dieu nous prouver la bonté.
Les parchemins de l’antique noblesse,
Seront brûlés par son feu meurtrier.
SOURCES : La Chanson française. Le Pamphlet du pauvre (1834-1851). Introduction et notes par Pierre Brochon, Éditions sociales, Paris, 1957.