Par A. Jeannet
Né le 14 avril 1815 à Mâcon (Saône-et-Loire), mort le 20 juin 1897 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Tonnelier puis brasseur à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Fouriériste, libre-penseur, fondateur sous la monarchie de Juillet du journal républicain Le Patriote de Saône-et-Loire, fondateur de la Libre Pensée, membre de la loge « Progrès-Egalité », membre du club Salon d’Italie, à Chalon-sur-Saône, déclaré le 30 septembre 1848. Au banquet du 7 avril 1848, il prononça cette phrase : « Nous sommes des socialistes, nous aimons la République, parce qu’elle promet et s’occupe de donner le bonheur au peuple. Elle a donc le droit de compter sur nous, elle n’aura pas d’enfants plus dévoués ». Wurgler avait un frère qui résidait à Paris « plus exalté que lui », ami de Marc Caussidière*. Voir Charles Roth-Grappin*.
Par A. Jeannet
SOURCE : Arch. Dép. Saône-et-Loire, série M.