FRIEDRICH Fernand

Fernand Friedrich parfois orthographié par erreur Fridrich ou Friederich) était le fils de Michel Friedrich et de Joséphine Dornberger, d’origine alsacienne. En 1921, il était commis de première classe à la gare de Strasbourg-Neudorf. Il fut le 20 février 1921 l’un des fondateurs et le président, inamovible, de la Fédération des Syndicats professionnels de Cheminots d’Alsace et de Lorraine, second regroupement syndical du réseau après l’Union des syndicats CGTU. L’Eisenbahnerbund avait 3750 adhérents en février 1922 . En 1927, cette Fédération non confédérée comptait au total 8678 adhérents. Elle fédérait alors quatorze syndicats catégoriels :
– le Syndicat des mécaniciens et chauffeurs (2 608 membres)
– le Syndicat des personnels des trains (2 045 membres)
– le Syndicat des gardes-voies (135 membres)
– l’Association du personnel de manœuvre (870 membres)
– l’Association des anciens auxiliaires et débutants (1 000 membres)
– le Syndicat des chefs et sous-chefs de manutention (265 membres)
– le Syndicat professionnel de surveillance technique du matériel roulant (285 membres)
– l’Association des chefs de districts (70 membres)
– l’Association des chefs et sous-chefs de canton (346 membres)
– l’Association des sous-chefs de gare (450 membres)
– le Syndicat des aiguilleurs et des employés auxiliaires (873 membres)
– l’Association des facteurs mixtes et aux écritures (500 membres)
– l’Association des contremaîtres (53 membres)
– l’Association du personnel des magasins.

Fernand Friedrich s’opposa, en 1924 et en 1926, aux grèves « autonomistes » préconisées par la CGTU. Responsable de la rédaction du Courrier de la Fédération des Syndicats professionnels des cheminots d’Alsace et de Lorraine en 1931, il fut l’un des quatre délégués de sa fédération à la commission créée le 9 décembre 1934, qui aboutit le 26 mai 1935 à la fusion de l’Union des syndicats CGTU de cheminots d’Alsace et de Lorraine, de la Fédération des syndicats professionnels, de l’Union CGT, du Syndicat des échelles 5 à 10.