GIANNONI DON Pierre [Dictionnaire Algérie]

Fils de Joseph Giannoni Don, gendarme à cheval, et de Marie Annonciade Rossini, sans profession, Pierre Giannoni Don adhéra en 1898 à la CGT alors qu’il était apprenti typographe.

Devenu cheminot en 1919, il fut révoqué après la grande grève de mai 1920 et ne fut réintégré qu’en 1924.

Rattaché à Batna en 1925, il devint responsable du syndicat CGTU des cheminots et, en 1926, était secrétaire adjoint de la CGTU des Chemins de fer de l’État.

Il figura, en octobre 1928, sur la liste des candidats présentés par la CGTU lors de l’élection des membres du Conseil supérieur des chemins de fer en Algérie. Il était alors employé de bureau à Constantine. Il l’était à nouveau, en juin 1929, mais auprès du chef de l’arrondissement de Constantine du réseau de chemin de fer de l’État. Pierre Giovanni Don était alors employé de bureau ?

Au cours des années 1930 et 1931 au moins, il siégeait au sein de la commission exécutive de l’Union des syndicats unitaires [CGTU] des cheminots d’Algérie.

Il continua à être chargé de responsabilités syndicales à la CGTU puis à la CGT réunifiée. Il était alors employé à Alger.

En 1950, Pierre Giannoni était secrétaire des retraités de l’Union algérienne CGT des cheminots.

Il s’était marié le 26 avril 1910 à Alger avec Angèle Agius puis remarié le 20 septembre 1941 à toujours à Alger avec Esther Abécassis.