GIRODON Marcel [Dictionnaire Algérie]

Marcel Girodon était le fils de Marcel Girodon et de Joséphine Bonici.

Employé principal et membre du syndicat FO des cheminots d’Alger, Marcel Girodon fut élu, lors du 1er congrès de l’Union départementale FO d’Alger, tenu en mai ou juin 1949, secrétaire de cette UD. Il fut réélu à ce poste l’année suivante, en juin. Puis son nom disparut de cette instance pendant quelques années.

Il participa au congrès de 1954 de l’Union d’Algérie. Le 3 juin 1957, il fut grièvement blessé lors d’un attentat terroriste.

Lors de la scission, intervenue fin juin 1958 au sein de cette UD, entre partisans de « l’Algérie française » et les tenants d’une autre politique groupés autour de Roger Marçot, secrétaire général de l’UD, Marcel Girodon soutint, dans un premier temps, les dissidents avant de se rallier à l’UD « légale ». Il fut élu, en juillet 1958, secrétaire de cette UD, puis réélu l’année suivante en juin.

En janvier 1960, il fut signataire de l’appel lancé par le Comité d’action des cheminots pour l’Algérie française.

Le Rail syndicaliste, dans son numéro de mai 1960, signala Marcel Girodon - demeurant à Alger - comme étant secrétaire général du syndicat FO des cheminots d’Alger. En octobre 1960, il devint secrétaire de l’Union d’Algérie. Après l’indépendance du pays, en juillet 1962, sa trace fut perdue.