Par Jean-Pierre Bonnet
Né le 11 septembre 1936 à Villenauxe (Indre) ; cheminots, ouvrier professionnel ; membre du bureau de la Fédération CGT des cheminots (1973-1997) ; militant communiste.
Fils de cheminot, Fernand Barat entra à la SNCF comme apprenti du Matériel à Romilly-sur-Seine (Aube) en 1952, puis devint ouvrier professionnel. À son retour du service militaire, il adhéra à la CGT et, en dix ans, gravit tous les échelons d’une carrière de responsable syndical. Élu secrétaire général du syndicat des cheminots de Romilly en 1964, il participait en même temps au collectif de direction du secteur de Troyes et à la direction de l’Union Est. En novembre 1970, il devint secrétaire de l’Union Est et, en 1972, responsable fédéral du service Matériel.
Au congrès de novembre 1973, Fernand Barat entra au bureau fédéral où il siégera durant vingt-quatre ans jusqu’au congrès de 1997. Après le service Matériel, il prit en charge le secteur de l’information et notamment la publication de La Tribune des cheminots. Lui, qui avait été en 1969 responsable de stages de formation, eut le souci de rendre toujours plus accessible à tous le journal de la Fédération pour en faire un véritable outil aux mains des syndiqués. Il s’occupait aussi de la communication avec l’extérieur, des relations avec les médias et en particulier avec la presse écrite.
En 1986, Fernand Barat fut élu secrétaire de l’Union fédérale des retraités et c’est à ce titre qu’il continua à siéger au bureau fédéral et dans les organismes confédéraux traitant de ces questions.
Fernand Barat eut également un engagement politique local. Élu en 1995 conseiller municipal communiste de Goussainville (Val-d’Oise) sur la liste d’Union de la gauche, il assumait la fonction d’adjoint au maire, chargé du personnel et de la sécurité.
Par Jean-Pierre Bonnet
SOURCES : Arch. Fédération CGT des cheminots. — La Tribune des cheminots. — Comptes rendus des congrès fédéraux. — Notes de Pierre Vincent.