Par Paulette Cavailler
Né le 24 mars 1905 à Damelevières (Meurthe-et-Moselle) ; cheminot ; syndicaliste et militant communiste de Meurthe-et-Moselle puis de Seine-et-Marne.
Issu d’une famille de cheminots lorrains, Albert Grandbastien fit ses études à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) jusqu’à dix-huit ans puis entra comme dessinateur à la Compagnie des chemins de fer de l’Est.
Albert Grandbastien participa à l’action syndicale et, bientôt, il fut délégué du personnel. Inscrit au Parti socialiste, il s’intéressa vivement à la réalisation de l’unité d’action des travailleurs.
En 1934, il fut déplacé par la Compagnie à Chelles (Seine-et-Marne), où naquit sa fille Renée puis à Coulommiers (Seine-et-Marne) où il s’installa, 5, rue Brodard. Son fils Henri y naquit en 1935. Il rejoignit alors les rangs du Parti communiste et y milita en faveur du Front populaire. Le 5 mai 1935, il fut candidat aux élections municipales à Colommiers sur la liste du Front populaire (392 voix sur 1 628). En avril 1936, il est candidat aux élections législatives dans l’arrondissement de Coulommiers et il obtint 1 412 voix sur 11 442 au 1er tour (12,3 % des suffrages exprimés au lieu de 5,1 % en 1932). En 1939, il travaillait à la gare de Bariset-la Côte (Meurthe-et-Moselle).
Par Paulette Cavailler
SOURCES : Profession de foi pour les élections législatives de 1936 (avec photographie). — Arch. Dép. Seine-et-Marne, série M. (listes électorales), 5 M et 10 M.