GRIMALDIER Aimé, Honoré

Par Marie-Louise Goergen

Né le 28 avril 1904 à Meyrargues (Bouches-du-Rhône), mort le 3 mars 1976 à Allauch (Bouches-du-Rhône) ; directeur adjoint de la Régie départementale des VFIL à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; militant socialiste SFIO et syndicaliste CGT puis FO des Bouches-du-Rhône, membre du conseil national de la Fédération FO des cheminots au titre des Réseaux secondaires (1948-1953) ; conseiller municipal de Marseille.

Militant de la CGT avant la guerre de 1939-1945, Aimé Grimaldier était secrétaire général du syndicat des chemins de fer des Bouches-du-Rhône depuis décembre 1935 au moins. Il fut élu membre de la commission administrative de l’Union départementale réunifiée au congrès de fusion en janvier 1936, mais devant la poussée communiste, il signa en avril 1938 un appel en faveur de la tendance « Syndicats ». Il était également secrétaire général adjoint en mars 1937 de la Bourse du travail d’Arles, puis son secrétaire général en novembre 1939. Il le resta pendant la guerre et fit partie, en tant que secrétaire adjoint, de l’UD des syndicats des Bouches-du-Rhône reconstituée au printemps 1944 avec des militanst de la CGT clandestine.

Aimé Grimaldier fut secrétaire pour les Réseaux secondaires de la Fédération confédérée FO des travailleurs, cadres et techniciens des chemins de fer français et de l’Union française en 1947. Directeur adjoint aux VFIL, Régie départementale des Bouches-du-Rhône, à Marseille après la guerre, il participa au congrès confédéral CGT-FO de 1948.

Secrétaire général adjoint de l’Union des Secondaires en juin 1949, secrétaire général intérimaire en novembre 1949, il fut élu le 18 décembre 1949 secrétaire général adjoint de l’Union, et réélu en juillet 1952, avant de démissionner de ses fonctions en octobre 1953. Il avait été membre du conseil national et du bureau fédéral au titre des Réseaux secondaires à partir de 1948, mais quitta le bureau rapidement, donnant probablement la priorité à ses fonctions politiques. Après la Libération, il avait été membre de la délégation municipale puis avait été élu conseiller municipal socialiste SFIO en avril 1945 sur la liste Defferre-Billoux.

Il fut membre du premier bureau de l’Union nationale des cadres de la Fédération FO des cheminots fondée le 1er août 1948, puis secrétaire général adjoint la même année, et à nouveau membre du bureau de l’UNCM en juin 1950.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article4582, notice GRIMALDIER Aimé, Honoré par Marie-Louise Goergen, version mise en ligne le 4 mai 2018, dernière modification le 14 août 2022.

Par Marie-Louise Goergen

SOURCES : Arch. dép. Bouches-du-Rhône 76 W 135 rapport RG 9 mai 1944.— Arch. municipales Arles, 7 F 4 n° 140. — Rouge Midi, organe régional hebdomadaire du Parti communiste, 28 décembre 1935 (BNF Gallica). — Arch. Fédération CGT-FO des cheminots. — Le Rail syndicaliste, 1948-1949. — DBMOF, tome 30, p. 304. — Notes de Louis Botella et de Georges Ribeill. — Site Internet : deces.matchid.io.— note Jean-Marie Guillon.

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