Par Fernand Brem
Né le 26 octobre 1923 à Lyon (IIe arr.), mort le 31 mai 2006 à Novalaise (Savoie) ; tourneur ; membre du conseil fédéral des cheminots CFTC (1960-1962) ; secrétaire général du Mouvement familial d’Alsace.
Fils de Joséphine Françoise Guerrier, employée chez Faucheron à Paris Raphaël Guerrier passa son enfance en Savoie. Après avoir obtenu un brevet industriel en mécanique en 1941, il fut embauché comme tourneur à Saint-Victor-de-Cessieu (Isère) puis, en 1942, il travailla aux établissements Sigma (aviation) à Lyon. Après les Chantiers de jeunesse, il gagna en 1944 le maquis dans l’Ardèche. Il s’engagea dans la Première Armée et combattit en Alsace, puis en Autriche. Démobilisé en février 1947 en Alsace, il travailla d’abord dans l’entreprise Hollweg à Strasbourg puis, le 2 octobre 1947, il fut embauché aux ateliers de Bischheim (Bas-Rhin). En 1953, il fut muté à Conflans-Jarny (Meurthe-et-Moselle) où il passa trois ans.
Syndiqué à la CFTC, il fut élu au conseil de l’Union des syndicats chrétiens de cheminots d’Alsace et de Lorraine en 1961 et 1963 et au conseil fédéral en 1960 et 1962. En 1962, la CFTC fonda le Mouvement familial d’Alsace (MFA), dont il fut le premier secrétaire général.
Après sa retraite, Raphaël Guerrier se retira à Novalaise (Savoie).
Par Fernand Brem
SOURCES : Entretien avec Raphaël Guerrier, septembre 2001. — État civil.