Par Jacques Blanchard
Né le 13 mars 1906 à Saint-Maixent (Deux-Sèvres), mort le 13 décembre 1968 à Reugny (Indre-et-Loire) ; cheminot ; syndicaliste unitaire (CGTU) des Deux-Sèvres.
Marié en 1930, Marcel Hamon, qui était cheminot à Niort (Deux-Sèvres), occupa, en 1934, le poste de secrétaire général de l’Union locale des syndicats unitaires de Niort qui appartenait à la 14e région charentaise, dont le siège était à Angoulême. Cette Union locale, d’après la police, regroupait environ 400 adhérents répartis dans le syndicat unitaire des cheminots de Niort (250 adhérents), le syndicat unitaire des PTT (30 adhérents), le syndicat de l’enseignement laïc des Deux-Sèvres (40 adhérents), le syndicat unitaire des ouvriers des cuirs et peaux (40 adhérents), le syndicat unitaire des métaux (30 adhérents en 1931, en sommeil depuis), le syndicat unitaire du bâtiment (40 adhérents en 1931, sans activité en 1934). Cette Union locale avait des contacts étroits avec le syndicat unitaire des cheminots de Thouars qui groupait environ 300 adhérents et était aussi rattaché à la 14e région.
En février 1936, lors de la fusion des deux Unions locales des syndicats CGT et CGTU en une Union locale des syndicats ouvriers de Niort, Marcel Hamon fut nommé secrétaire adjoint de l’UL dont le secrétaire était Étienne Gurgand*. Cette fusion résultait du rassemblement en une seule organisation en décembre 1935 de l’Union départementale des syndicats CGT qui groupait 3 200 adhérents et de l’Union départementale des syndicats CGTU qui groupait 800 adhérents. Chez les cheminots, trois syndicats avaient fusionné en octobre 1935 en un syndicat unifié : le syndicat des travailleurs des chemins de fer de Niort et des environs.
Par Jacques Blanchard
SOURCES : Arch. Dép. Deux-Sèvres, 11 M 8/5. — État civil de Saint-Maixent.