Par Léon Strauss
Né le 31 août 1886 à Hoenheim (Bas-Rhin), mort le 16 décembre 1960 à Bischwiller ; cheminot à Bischheim (Bas-Rhin) ; militant communiste jusqu’en 1922, puis syndicaliste confédéré (CGT) du Bas-Rhin.
Adolphe Heitz, serrurier aux ateliers des chemins de fer de Bischheim (Bas-Rhin) et domicilié à Strasbourg, quitta en mars 1922 le Parti communiste dont il avait été un actif militant. Il fut alors à l’origine de la création, en date du 5 mars 1922, du sy cndicat des cheminots confédérés des ateliers de Bischheim qui comptait 250 adhérents environ en 1925 et dont le siège avait été fixé 5, rue de l’Avenir à Bischheim, au domicile du secrétaire Frédéric Bromm. Le syndicat, dont Heitz était le président, était rattaché au syndicat des cheminots confédérés d’Alsace et de Lorraine, affilié à la CGT et qui groupait environ 2 200 membres ; ses bureaux étaient situés à Metz (Moselle) ; le journal Le Cheminot d’Alsace et de Lorraine en était l’organe. Heitz était assisté d’Émile Barth, vice-président, de Frédéric Bromm, déjà cité, secrétaire, et de Jean Fischbach, trésorier. Le 3 septembre 1934, les pourparlers entre représentants de la CGTU et de la CGT des Ateliers de Bischheim en vue d’une fusion immédiate échouèrent. En effet, le syndicat confédéré (300 membres) exigeait le retour des membres de la CGTU (1 200 membres) dans la CGT.
Par Léon Strauss
SOURCES : Arch. Nat., F7/13672, rapport du 6 juin 1925. — Arch. Dép. Bas-Rhin, 98 AL 723. — Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, 16, p. 1 498. — État civil de Hoenheim.