Né le 6 août 1912 à Rivarennes (Indre-et-Loire), mort le 10 avril 1961 à Caen (Calvados) ; employé de chemin de fer à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), Bessé-sur-Braye (Sarthe), Marennes et Saintes (Charente-Maritime) ; militant communiste.
Très tôt orphelin de mère, Marceau Henry fut élevé par son père, Jean-Baptiste Henry (1886-1973), forgeron au chemin de fer qui participa activement aux grèves de 1920.
Employé de chemin de fer, il créa les Jeunesses socialistes à Tours en 1928 et se rapprocha de la position de Georges Poupy après le congrès d’Amsterdam ; il fut désigné pour participer en septembre 1933 au congrès mondial des Jeunes contre la guerre, puis adhéra au PCF.
Militant actif en 1935-1936 à la gare de Bessé-sur-Braye, il fut candidat aux élections puis continua son activité en Charente-Maritime.
À la Libération, il soutint l’action du Front national dans les milieux cheminots et laïques par des prestations d’animation (en particulier, prestidigitation, surnom : Trijlix).
SOURCES : Arch. Dép. Tours. — Le Réveil, La Bataille. — Témoignages oraux et documents en la possession de Gilles, son fils, 21 novembre 1983.