HERBRETEAU Guy

Issu d’un milieu de petits agriculteurs, Guy Herbreteau entra à la SNCF au retour du service militaire, après son frère aîné, et fut embauché le 22 mars 1965 comme agent Voie et Bâtiments (VB) dans le canton de Villiers-Néauphle-Pontchartrain (Yvelines), district de Plaisir-Grignon, dans la future Région de Paris-Montparnasse. Il poursuivra sa carrière dans ce service et terminera comme chef d’équipe principal de l’Équipement.

Dès le 30 juin 1965, il adhéra à la CGT. Il fut d’abord collecteur puis, en 1969, secrétaire adjoint du syndicat de Plaisir-Grignon. À partir de 1970, il occupa des responsabilités significatives avec un équilibre entre activités dans le domaine technique et sur le plan général. Membre du bureau de secteur de Paris-Montparnasse en 1970, il accéda au secrétariat l’année suivante où il resta jusqu’à son départ vers la Fédération en 1977. Il fut également en 1970-1971 membre du bureau de l’Union Ouest. Il anima l’activité technique VB sur son secteur et participa au collectif national de 1973 jusqu’en 1980, date à laquelle il en devint le principal responsable. Il fut membre du conseil national de la Fédération de 1970 à 1976, puis de la commission exécutive jusqu’en 1983.

Membre de la commission « organisation fédérale » en septembre 1976, sa responsabilité se renforça quand, le 1er mars 1977, il devint permanent fédéral. Élu membre du bureau fédéral en 1983, il prit en charge l’activité dans les domaines techniques VB et Matériel. Il s’occupa également d’améliorer la coordination en Région parisienne. Délégué du personnel à tous les niveaux, du plan local au national, il conduisit aussi la délégation CGT à la commission mixte du statut. Sa connaissance des dossiers, son sens de la répartie et la solidité de son argumentation lui permirent de donner sa pleine mesure. Cette capacité était renforcée par son aptitude à rester toujours à l’écoute des préoccupations du terrain.

Au congrès de mars 1990, à sa demande, il quitta les instances de la Fédération pour retourner à la SNCF sur la Région de Toulouse (Haute-Garonne) où, toujours dans son service d’origine, il s’occupa de formation. Le 1er décembre de la même année, il fut muté à Toulouse (Haute-Garonne) où il fut affecté au service des Domaines où il assura des tâches en relation avec le cadastre et l’archivage.

Engagé au PCF en 1974, il milita sur son lieu de résidence à Trappes (Seine-et-Oise), puis à Toulouse.

Marié, son épouse travaillant également à la SNCF, il était père de trois enfants.