Par Albert Ayache
Né le 6 mai 1899 à Saint-Hilaire de Riez (Vendée), mort le 4 novembre 1964 à Toulouse (Haute-Garonne) ; instituteur puis professeur ; militant socialiste du Maroc ; résistant en Haute-Garonne.
Fils de Jean-Baptiste Faurant, brigadier des douanes, et de son épouse, née Jeanne Ginabat, Marcel Faurant devint instituteur.
Après la première Guerre mondiale il exerça comme instituteur à partir de 1923, puis professeur au lycée d’Oujda (Maroc). Il était « vénérable » de la loge locale et dirigeait la section socialiste d’Oujda. Ses élèves du lycée formèrent un groupe de Jeunesses socialistes. Il avait le verbe haut et son socialisme tenait du républicanisme avancé, à la manière du socialisme de la région oranaise d’Algérie, voisine. Marcel Faurant se distinguait par son antifascisme et sa lutte contre les Camelots du Roi présents à Oujda.
Marcel Faurant fut arrêté en décembre 1940 et interné à Bou Denib. Libéré en février 1941 puis expulsé, il rejoignit les rangs de la Résistance en Haute-Garonne, où il fut particulièrement actif. Commandant FFI, il participa notamment à la libération de Cahors le 17 août 1944. Par la suite il fut homologué avec le pseudonyme Marcel.
Président de la section départementale de la FNAR (Fédération nationale des anciens combattants de la Résistance) son domicile fut plastiqué par l’OAS dans la nuit du 15 au 16 janvier 1962, ainsi que celui d’élus de gauche et de l’UNR et le siège de l’AGET-UNEF. Il appela alors à une manifestation contre l’OAS.
Une impasse porte le nom du Commandant Faurant à Toulouse.
Par Albert Ayache
SOURCES : A. Ayache, Le mouvement syndical au Maroc, t. 1, op. cit.. — G. Oved, La gauche française et le nationalisme marocain, t. 2, op. cit.. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 217581. — Notes d’Alain Dalançon.