GEORGE René, Francis.

Fils d’un instituteur, René George (écrit parfois Georges), diplômé de l’école nationale d’horlogerie de Cluses (Haute-Savoie) qu’il fréquenta de 1921 à 1924, entra en première position à l’École nationale d’horlogerie de Besançon (Doubs). Marié en août 1926, père d’un seul enfant en 1935, il avait accompli son service militaire de mai 1927 à novembre 1928. En octobre 1929, il fut recruté dans cette école comme professeur technique adjoint, chargé du cours de technologie-mécanique, puis du cours d’horlogerie électrique. Promu professeur technique en 1943, il devint en 1946 chef des ateliers de la petite mécanique de précision.

Sportif, il encadrait parfois des cours d’éducation physique et élaborait pour la ville de Saint-Etienne (Loire) un projet de distribution de l’heure sur le territoire urbain. En 1938, il préparait un livre sur les traitements thermiques.
Mobilisé en septembre-octobre 1939, il fut affecté spécial dans son école.

René George fut délégué, section B, lors du congrès de la 9e région du Syndicat du personnel de l’enseignement technique (SPET) en 1938 et secrétaire de séance. En 1939, il fut membre du bureau national du SPET et secrétaire régional pour la 9e région, puis, à Besançon en 1946, secrétaire de la 13e région (S2).
Membre du bureau du syndicat unique du second degré de l’académie de Besançon créé le 20 décembre 1945, il présida la séance du 1er avril 1947 du congrès national. Membre suppléant de la commission administrative paritaire nationale des professeurs certifiés et assimilés en 1948, il signa l’appel à voter « Unité et Action » aux élections à la commission administrative en 1951 du Syndicat national de l’enseignement technique.

Il prit sa retraite en 1971 et, sans doute veuf, se remaria en novembre 1980 à Montfaucon (Doubs).