GENEVOIS Daniel, Clément

Fils d’un cheminot, Daniel Genevois (parfois orthographié Genevoix par erreur) effectua ses études secondaires en Saône-et-Loire et ses études supérieures à Grenoble (Isère). Professeur dans un collège d’enseignement technique de la Haute-Saône puis du Jura, il était le secrétaire départemental du Syndicat national de l’enseignement technique et professionnel CGT à la fin des années 1960. Il fut, pendant quelques années, membre du bureau national du syndicat.

Daniel Genevois, membre du Parti communiste français depuis 1959, membre du bureau de sa cellule, secrétaire de la section communiste de Saint-Amour (Jura), fut le suppléant du candidat communiste aux élections législatives de 1969 dans la circonscription de Luxeuil (Haute-Saône). Il fut candidat aux élections municipales partielles de Luxeuil en 1970 après le décès du maire Maroselli. Il suivit les cours de l’école centrale du PCF (25 juin-26 juillet 1969). Il fit partie de la commission de contrôle financier de la fédération communiste de Haute-Saône et ne fut pas réélu en 1970 pour des raisons personnelles.

Devenu directeur du CET polyvalent mixte de Saint-Amour (Jura) en 1973-1974, Daniel Genevois fut candidat communiste aux élections cantonales partielles, le 20 juillet 1975 (278 voix sur 2 403 suffrages exprimés, 3e position), puis générales du 7 mars 1976 (297 voix sur 2 711 suffrages exprimés). Candidat sur la liste « Démocratique d’union de la gauche » aux élections municipales de Saint-Amour, il obtint, le 13 mars 1977, 507 voix.

En 1982-1983, Daniel Genevois quitta Saint-Amour pour prendre la direction du collège Viette à Montbéliard (Doubs).

Daniel Genevois se maria en décembre 1959 à Villerest (Loire) et le couple eut trois enfants. Il se remaria en juillet 1979 à Lons-le-Saunier (Jura) ; le couple divorça en 1998.