FAISSAT André, Jules

Fils d’un employé de la compagnie du chemin de fer du PLM, André Faissat, instituteur, marié, avait trois enfants. En poste à Saint-Bresson (Gard), il fut secrétaire de mairie de 1927 à 1930, puis fut nommé à Pont-d’Hérault (commune de Saint-André de Majencoules). Membre du Syndicat national depuis 1927, il reçut L’École émancipée que lui envoyait le militant marseillais Pascal Léna*. Il fut, à partir de 1930, le correspondant pour la région du Vigan de la caisse d’assurances sociales « Le Travail ».

De 1931 à 1940, André Faissat fut élu au conseil syndical de la section départementale du SNI. Se définissant plus tard comme un pacifiste, il vota le 7 avril 1938, pour le manifeste du Centre syndical d’action contre la guerre et participa à la grève du 30 novembre 1938.

Membre du Parti socialiste SFIO en 1927, de tendance pivertiste, il fut secrétaire de la section du Vigan de 1935 à 1939.

Mobilisé en septembre 1939, il devint membre du Comité local de Libération du Vigan. Après la guerre, il était sympathisant communiste.

A la Libération, André Faissat devint secrétaire-adjoint de la section départementale du SNI jusqu’en 1947. A la création de la section départementale de la Mutuelle générale de l’Education nationale, le 27 mars 1947, il devint membre de son conseil d’administration provisoire et trésorier de la section, responsabilité qu’il exerça jusqu’en 1964. Il fut mis à la disposition à partir du 2 mai 1947 pour la mise en place de la section de Sécurité sociale de l’enseignement puis devint directeur de la section départementale de la MGEN en 1949, exerçant cette responsabilité jusqu’en 1964. Il resta membre du conseil d’administration de la section MGEN jusqu’en 1968. Il fut délégué aux congrès nationaux de la MGEN jusqu’en 1964. Il fut élu au conseil d’administration de la caisse primaire de Sécurité sociale de 1947 à 1967 sur la liste présentée par la CGT.