FERRIER Vincent, Paul, Jacques

Par Jacques Girault

Né le 25 mars 1937 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) ; assistant de Faculté ; syndicaliste, militant communiste de Haute-Garonne.

Fils d’Élie Ferrier, instituteur, détaché à la Ligue de l’enseignement, communiste, et d’une institutrice, militante au Secours populaire, sympathisante communiste, Vincent Ferrier, étudiant à la Faculté des sciences de Paris, obtint une licence de sciences naturelles. Membre de l’Union des étudiants communistes depuis 1956, secrétaire d’un cercle, il participa au Festival de la jeunesse en 1959 (Autriche, Hongrie). Il adhéra au Parti communiste français en octobre 1958 à Viroflay (Seine-et-Oise, Yvelines) et fut pendant quelques années le secrétaire de la section communiste Maubert-Langevin dans le Ve arrondissement de Paris. Il effectua son service militaire comme sous-lieutenant (mai 1962-novembre 1963). Il se maria en novembre 1965 à Toulouse.

Vincent Ferrier, qui préparait une thèse de doctorat, devint assistant à la Faculté des Sciences de Toulouse en 1960 et adhéra au Syndicat national de l’enseignement supérieur. Il fut élu à la commission administrative nationale du SNESup en 1966.

Vincent Ferrier entra au bureau de la fédération communiste de Haute-Garonne en 1964 et devint le responsable du travail parmi les intellectuels. Après avoir suivi les cours de l’école centrale d’un mois en 1964 (5 juillet-1er août), il fut proposé pour suivre l’école de quatre mois, ce qui ne se fit pas. Revenu au seul comité fédéral à sa demande en 1972, il ne fut pas réélu par la conférence fédérale de 1974 car il l’avait demandé pour des raisons professionnelles (sans doute achever la rédaction de sa thèse).

Vincent Ferrier, lors de la Journée de la pensée marxiste, le 3 avril 1968, présida la première journée consacrée au thèmes des visions voisines sur la planification des communistes et des socialistes. Selon le rapport de Léo Figuères sur la conférence fédérale des 24-25 janvier 1970, avec Pierre Bruno, il fit « une critique très serrée des thèses de Garaudy* ».

Pour les élections municipales de Toulouse en 1965, Vincent Ferrier fut candidat en quinzième position sur la liste « d’union de la gauche, démocratique et laïque » comprenant le PCF et le PSU conduite par Jean Llante* avec comme adjoint Raymond Badiou, ancien maire. Pour les élections législatives en 1973, il fut le suppléant de Jean Llante* dans la troisième circonscription (Toulouse Sud).

Vincent Ferrier soutint sa thèse en 1981 à Toulouse sous le titre : « La Gynogenèse expérimentale et son application à l’étude de l’hérédité de divers polymorphismes enzymatiques dans le genre Pleurodeles (Amphibiens, Urodèles) ». Il devint par la suite professeur à l’Université de Toulouse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article49674, notice FERRIER Vincent, Paul, Jacques par Jacques Girault, version mise en ligne le 31 mars 2009, dernière modification le 31 mars 2009.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Presse.

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