Par Jean-Pierre Besse
Né en 1924, abattu le 7 juillet 1943 à Saint-Martin-d’Hères (Isère) ; étudiant ; résistant FTP-MOI du Bataillon Liberté, homologué Forces françaises de l’Intérieur.
Étudiant à Montpellier, juif d’origine polonaise, Léon Gaist vint s’installer à Grenoble (Isère) en novembre 1942. Il rejoignit d’autres jeunes au sein du détachement FTP-MOI Liberté dont il devint le responsable à l’organisation militaire.
Le 1er mai 1943, il participa au sabotage de la voie ferrée Grenoble-Chambéry et le 7 juillet 1943, avec quatre hommes, au sabotage de la biscuiterie Brun à Saint-Martin d’Hères (Isère). Surpris au cours de l’action par le gardien de l’usine, il fut abattu et enterré sous sa fausse identité Marcel Gaubert.
Il est enterré au cimetière du Village à Saint-Martin-d’Hères. Son nom et son pseudonyme figurent sur la tombe.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur une plaque commémorative à l’entrée du square du site Brun à Saint-Martin-d’Hères et une rue de la commune porte son nom (rue Léon Geist).
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 239305 et SHD Caen AC 21 P 190459 (non consultés) — Claude Collin, Jeune combat, les jeunes juifs de la MOI dans la Résistance, Presses Universitaires de Grenoble, 1998. — Site du Musée de la Résistance de l’Isère — Mémorial GenWeb — Geneanet