GÉRÔME Georges, Pierre

Fils de Jean Joseph, Eugène Gérôme, ouvrier d’usine, et de Marthe Cajat, sans profession, Georges Gérôme se maria à Montluçon en avril 1940 avec Francesca Maria Maretti.

Adhérent du Parti populaire français de 1941 à 1942, il s’engagea comme travailleur volontaire en Allemagne de 1942 à 1943 car il espérait le retour de son beau-frère, qui était prisonnier de guerre. Lorsqu’il revint en France en 1943 à l’occasion d’une permission, il ne repartit pas et entra dans la clandestinité. Le domicile de ses parents fut alors perquisitionné. Titulaire d’un CAP, il fut embauché à la sortie de la guerre comme ajusteur-fraiseur à la fonderie Saint-Rémy de Montluçon (Allier). Il adhéra au PCF en 1953 et fut secrétaire de la cellule de l’usine Saint-Rémy de 1954 à 1958. Il fit partie du secrétariat de section du PCF Vieille-Ville de 1956 à 1959 et suivit une école fédérale de quinze jours en 1957.

Militant syndical à la CGT des métaux à partir de 1945, Georges Gérôme fut, à partir de 1949, secrétaire syndical et délégué du personnel. Son activité syndicale au sein de Saint-Rémy fonderie lui valut d’entrer à la commission administrative de l’Union départementale et au secrétariat de l’Union locale de Montluçon. Il fut chargé, au nom du bureau de l’UD-CGT, de suivre la section départementale des ouvriers agricoles. Il ne fut pas autorisé à participer à l’école centrale d’un mois du PCF en octobre 1959 en raison de son âge avancé (trente-neuf ans), malgré l’avis favorable d’Henri Védrines* et du bureau fédéral. La direction fédérale du PCF de l’Allier considéra que la raison invoquée par le secrétariat du comité central n’était pas la véritable raison. Georges Gérôme fut alors reproposé en décembre par la fédération et à nouveau refusé. Le secrétariat du comité central du PCF demanda à la fédération de l’Allier de s’orienter vers de jeunes ouvriers et paysans ainsi que vers de jeunes militantes du mouvement féminin pour la recherche de ses candidats.