FOGEL Léon

Fils d’un typographe et d’une plumassière, Léon Fogel ne reçut aucun sacrement religieux. Orphelin très tôt, boursier, il entra à l’École normale d’instituteurs du Mans en 1921.

Léon Fogel se maria en août 1927 à Neufchâtel-en-Saosnois (Sarthe) avec Gilberte Thureau, alors institutrice à Contilly (canton de Mamers). Un enfant naquit en 1933. Il occupa, comme son épouse, divers postes d’instituteur en classe unique avant 1933, puis ils eurent des classes géminées. Il fut souvent secrétaire de mairie. Il termina sa carrière comme directeur, pendant une dizaine d’années, de l’importante école Jean-Macé du Mans avec son épouse parmi ses adjoints.

Léon Fogel adhéra au Syndicat national en 1925 et suivit tous ses mots d’ordre sans s’engager dans des responsabilités avant 1939. Gréviste le 30 novembre 1938, il fut sanctionné de huit jours de retenue de salaire. Il fit partie du conseil syndical et du bureau de la section départementale du Syndicat national des instituteurs (SNI) après la guerre. En 1956-1957, il fut le secrétaire de la commission « directeurs ». Du 4 mars 1958 au 6 avril 1961, il siégea à la commission administrative paritaire et au comité technique paritaire. Il était à la fin des années 1950 le responsable de la Libre pensée.

Léon Fogel était sympathisant du Parti socialiste SFIO.

Mobilisé comme simple soldat, Léon Fogel, fait prisonnier, connut la captivité pendant cinq ans en Allemagne.

Adhérent à la Mutuelle assurance automobile des instituteurs de France en 1936, il devint délégué après la guerre, s’occupant particulièrement des contrats, et correspondant départemental de 1970 à 1975.