BIGAUD Louis

Par Jean-Pierre Besse

Né le 4 avril 1899 aux Pins (Charente), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; maréchal-ferrant ; militant communiste de Charente.

Fils de Jean Bigaud et de Élisa Delage, cultivateurs, Louis Bigaud, domicilié à Claix (Charente), était marié et père de trois enfants. Il était l’ancien secrétaire de la cellule communiste locale.
Interné par les autorités allemandes en juin 1941, il fut sans doute libéré par la suite puisqu’il fut à nouveau arrêté à son domicile le 3 mars 1942 dans le cadre de l’affaire Pican-Cadras. Interné au Cherche-Midi puis le 24 août 1942 à Romainville, il a été fusillé au Mont-Valérien comme otage.
Il a été incinéré au cimetière du Père-Lachaise Paris (XXe arr.).
Louis Bigaud a été reconnu Mort pour la France le 22 novembre 1945.
Son nom est gravé sur le monument commémoratif du Mont-Valérien et sur le monument aux morts de Claix (Charente). Il figure également à Brie sur les stèles commémoratives érigées en 2006 dans la Forêt de La Braconne, dans le prolongement du monument commémoratif des fusillés - 8 colonnes sur lesquelles sont inscrits les noms des Charentais fusillés à : Angers - Poitiers - Biard - Mont-Valérien - Limoges - Orléans - Souge - Les Trois Chênes à Angoulême - Buchenwald.
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Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article49843, notice BIGAUD Louis par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 9 février 2015, dernière modification le 11 juillet 2022.

Par Jean-Pierre Besse

SOURCES : DAVCC, Caen. – Arch. PPo., carton 3 activités communistes. – État civil.— MémorialGenweb.— Mémoire des hommes.

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