Par Mikhaïl Narinski, Serge Wolikow
Né le 21 septembre 1883 dans le village de Sviatsets, dans la région de Volyn en Ukraine Occidentale (Empire russe), mort le 22 février 1959 à Kiev ; ukrainien ; journaliste ; responsable communiste ; membre du Comité exécutif de l’Internationale communiste (CEIC) de 1921 à 1943 ; membre du Présidium du CEIC de 1924 à 1943 ; secrétaire du CEIC de 1926 à 1943.
Manouilski était le fils d’un scribe de la communauté paysanne ou d’un pope, selon les sources. Après le lycée, il entra en 1903 à l’Université de Saint-Pétersbourg. Militant dans un cercle social-démocrate à l’Université, il adhéra au Parti ouvrier social-démocrate ouvrier russe (bolchevik) en 1904 et en fut propagandiste à Saint-Pétersbourg et Dvinsk pendant la Révolution russe en 1905-1906. Il fut aussi l’un des organisateurs de la révolte des matelots à Cronstadt les 19-20 juillet 1906, ce qui lui valut d’être arrêté et condamné à 5 ans d’exil, mais il parvint à s’enfuir de la prison de Vologda en décembre 1906. Il milita alors quelques mois à Kiev, puis émigra en France où il resta jusqu’en 1917. Il termina ses études de droit à la Sorbonne en 1911. Durant cette période, Manouilski fut partisan des otzovistes, groupe révolutionnaire opposé à la lutte légale, qui proposait de « rappeler » les députés sociaux-démocrates siégeant à la Douma d’État. Au début de la Première Guerre mondiale, il prit position contre la guerre impérialiste et collabora à différents journaux : Golos (Voix) et Nasche Slovo (Notre parole), notamment avec Trotsky* et Antonov-Ovseenko.
Ce n’est qu’après la révolution de février 1917 que Manouilski revint en Russie en traversant l’Allemagne en « wagon plombé » ; il arriva à Petrograd le 22 mai 1917. Membre de l’Organisation social-démocrate unifiée des différentes régions, il adhéra en août 1917 au Parti bolchevique avec d’autres membres de cette organisation, dont Trotsky* puis devint membre de la fraction bolchevique de la Douma d’État. Après la Révolution d’octobre, Manouilski fut nommé au collège de direction du commissariat du peuple chargé de l’Alimentation (Narkomprod) le 19 novembre 1917. Il multiplia alors les missions : en avril 1918, il fut envoyé en Ukraine parmi la délégation chargée de négocier la paix avec les représentants allemands. Il y resta en tant que délégué de la Russie soviétique pendant l’été et l’automne de 1918. En janvier 1919, il fut envoyé en France avec Inessa Armand* et Jakov Davtian, officiellement dans le cadre d’une mission de la Croix Rouge, en fait pour établir des contacts avec les organisations socialistes. Mais Manouilski et les autres membres de la mission furent internés par les autorités françaises à Dunkerque puis expulsés vers la Russie. Il revint en Ukraine où il occupa différentes fonctions au Comité central du Parti communiste ukrainien en 1920 puis au secrétariat de ce Parti en 1921. En 1920-1921, il fut également Commissaire du peuple à l’agriculture dans le gouvernement ukrainien. Après avoir été élu au Comité central du PC russe en avril 1923, Manouilski participa souvent à de multiples réunions de son bureau politique. Depuis 1922, il était devenu l’un des responsables importants de l’IC. Il suivit l’activité des partis communistes d’Europe occidentale et en premier lieu celle du Parti communiste français. Cette fonction l’amena à effectuer plusieurs voyages illégaux en Europe.
Dans la perspective du 2e congrès du PCF (1519 octobre 1922), Manouilski fut envoyé par le Komintern à Paris pour soutenir les positions de la « gauche » qui défendait la ligne de l’Internationale. Sur place, il adopta, aux côtés d’Humbert-Droz*, une tactique visant à ménager le « centre » incarné par Frossard* et Cachin*, à la tête du Parti depuis le début de l’année. Manouilski défendit une solution de conciliation et proposa une répartition paritaire des responsabilités entre les deux courants. Sa présence durant les débats du congrès et ses interventions ne suffirent pas à imposer cette solution puisque finalement le « centre » assura, seul, la direction du Parti. De retour en Russie, Manouilski participa au IVe congrès de l’lC (5 novembre5 décembre 1922) comme membre de la commission française présidée par Trotsky*. Il s’employa alors à faire admettre par la délégation française conduite par Cachin* une réorganisation de la direction sur une base paritaire ainsi qu’une motion imposant aux communistes français la rupture de leurs liens avec la franc-maçonnerie. Ces décisions qui remettaient en cause les décisions du 2e congrès du PCF entraînèrent le départ de Frossard* ainsi que d’un nombre significatif de cadres et de journalistes. En avril 1923, Manouilski fut envoyé clandestinement en Italie comme émissaire du Komintern afin d’installer la nouvelle direction provisoire du PCI ; il insista pour que les communistes italiens mettent en œuvre la tactique du front unique. Au début de l’année 1924, il revint en France avec Lozovski* et Gouralski* afin d’éliminer Souvarine* de la direction du PCF et de combattre les autres partisans de Trotsky*. Avec l’appui des émissaires de Moscou, Treint* l’emporta au congrès de la Fédération communiste de la Seine et fut imposé au bureau politique dont Souvarine* démissionna.
Au Ve congrès de I’IC (juin-juillet 1924), Manouilski apparut comme l’un des principaux dirigeants du Komintern ; il rapporta sur la question nationale et présida plusieurs commissions. Il fut réélu au Comité exécutif de l’Internationale communiste et à son Présidium. En avril 1924, il s’était rendu illégalement en Allemagne pour participer au congrès du Parti communiste. Appliquant la ligne politique de la direction de l’IC, il avait pris position contre le groupe Brandler-Thalheimer et soutenu l’équipe de Fischer et Maslow. Quand il y revint en octobre 1925, ce fut pour jouer un rôle actif dans l’élimination du groupe Fischer-Maslov de la direction du PCA. Fin novembre 1925, Manouilski se rendit clandestinement à Paris où il assista à plusieurs réunions du BP et principalement à la conférence nationale du PC convoquée d’urgence par sa direction les 1er et 2 décembre. Il était porteur de directives visant à rectifier les excès gauchistes qui, depuis un an et demi, avaient abouti à une crise de la direction et à son isolement grandissant. Il préconisa un regroupement des différentes composantes historiques de la direction et incita le bureau politique à modifier ses méthodes de travail, en particulier avec les syndicats qu’il était nécessaire de gagner à tout prix. Il proposa aussi que de nouvelles propositions de front unique soient faites aux socialistes : « Nous avons mené une lutte de fraction. J’étais avec vous pour faire la scission, mais il y a maintenant quelque chose de changé… Cassez la politique de fraction. Il faut que le Parti pense, qu’il ait des possibilités et de parler et de discuter sur tous les problèmes… On a vite fait de dire d’un camarade qu’il est droitier. C’est une erreur… Il faut changer nos méthodes vis-à-vis des masses, vis-à-vis des syndicats, vis-à-vis du Parti. » Sous la pression de Manouilski, fut formée une nouvelle direction du PCF avec Semard* comme secrétaire général mais la décision d’écarter Treint* et S. Girault* ne fut pas rendue publique. La composition de la direction du PCF fut longuement discutée au cours du 6e plénum du CEIC, notamment dans le cadre de la commission sur la question française ; Manouilski y participa activement non sans une certaine prudence. La délégation russe préconisa avec Staline* la participation de Doriot* à la nouvelle direction alors que Togliatti* et Humbert-Droz* préféraient un regroupement autour de Semard* bien que celui-ci fût taxé de zinoviévisme.
La capacité de Manouilski à parler couramment plusieurs langues étrangères et son sens de l’humour l’aidèrent dans ses missions délicates auprès des différents partis communistes. Il soutint activement Staline* et le groupe stalinien dans la lutte contre Zinoviev* et ses partisans dans la direction du Parti bolchevique. Manouilski publia des articles contre Zinoviev* et défendit la ligne politique de Staline* au Komintern en 1926-1927. Au 7e plénum élargi du CEIC (novembre-décembre 1926), Zinoviev* fut éliminé officiellement de la direction du Komintern. Durant le même plénum, Manouilski fut élu au secrétariat politique du CEIC. Il avait également été élu à la délégation du PCUS à l’IC, constituée en janvier 1926. En fait ce fut cette dernière qui définit les orientations stratégiques de l’IC et trancha les questions les plus importantes relatives aux cadres.
Manouilski fut l’un des organisateurs du Bureau de l’Europe de l’Ouest à Berlin (WEB), créé en octobre 1927 pour coordonner l’activité des partis communistes européens. Au VIe congrès du Komintern (juillet-août 1928), Manouilski rapporta sur la situation en URSS et au sein du PCUS en faisant l’éloge de la politique stalinienne. Réélu sans problème au CEIC, au Présidium et au secrétariat politique de l’IC, il fut un actif partisan de la ligne « classe contre classe » décidée par les instances de l’IC en automne 1927 et acceptée par son VIe congrès. Cependant, durant ce congrès, il n’occupa pas le devant de la scène dans les discussions avec la délégation du PCF, laissant ce rôle à Humbert-Droz*. Soutenant les jeunes dirigeants acquis à la nouvelle orientation, il s’employa, en sous-main, à rassurer Cachin*, figure historique qui nota ses propos dans ses Carnets : « Pour vous, on a besoin plus que jamais de vous. » Manouilski fut l’un des promoteurs du terme « social-fascisme », légitimé par la résolution du 10e plénum du CEIC (juillet 1929), à la suite de son rapport et de celui de Kuusinen. En novembre, devant le Secrétariat latin, Manouilski s’inquiéta des difficultés de la CGTU et de la mauvaise qualité du travail syndical du PCF. Au printemps 1931, il écrivait : « La tactique “classe contre classe”, cette tactique dirigée contre la social-démocratie dans le but de la démasquer, s’est affirmée complètement et totalement juste » (RGASPI 523/1/49).
Devenu le principal dirigeant de l’IC chargé des partis de l’Europe de l’Ouest et du Sud, il continua de suivre avec attention les affaires françaises. En octobre 1929, devant le Secrétariat politique, il fut aux côtés de Molotov pour examiner la situation du PCF et lui ordonner d’appliquer la ligne du 10e plénum dans tous les domaines. En juin 1930, il présida, à Moscou, une réunion de la commission française où fut à nouveau examinée la situation du PCF : son réquisitoire fut sévère contre les excès gauchistes et les méthodes de travail de la direction qu’il avait contribué à mettre en place en 1928 et 1929 : « Si les méthodes du Parti, en ce qui concerne la conquête des masses revêtent un caractère sectaire, si la vie intérieure du Parti est imprégnée d’esprit sectaire, c’est l’évidence même que les méthodes de direction refléteront elles aussi cette situation dans le Parti. Ce seront des méthodes de direction administrative, de discipline mécanique. » Thorez*, épargné par ses critiques, fut promu le seul secrétaire du PCF. Lors du 11e plénum, (avril 1931), Manouilski, dans son rapport général critiqua fortement la direction du PCF. Cachin* pouvait noter : « Extrême effervescence dans la direction du parti français après le discours de Manouilski. On blâme l’injustice de M., on se plaint qu’il ait fourni des armes à tous les adversaires du Parti. » En juillet 1931, Manouilski vint en personne à Paris assurer le succès de l’élimination de ce qu’on appela le « groupe Barbé*, Celor*, Lozeray* ». Il rencontra Fried*, Thorez*, Raymond Guyot*, et prit la parole lors d’une réunion du bureau politique pour accuser le groupe « fractionnel » constitué autour des Jeunesses communistes. Thorez* fut officialisé comme secrétaire général. À Moscou, devant la commission politique du secrétariat de l’IC, le Secrétariat latin et le Présidium, ce fut Manouilski qui, le 25 octobre 1931, rapporta sur l’action entreprise contre le « groupe ». De 1931 à 1933, il critiqua régulièrement les erreurs dites sectaires et les fautes jugées réformistes que le PCF avait commises. Lors de la réunion du Présidium tenue le 26 septembre 1931, au lendemain du 12e plénum, il approuva non sans certaines réserves l’activité déployée dans le cadre de la préparation du congrès d’Amsterdam. Le 27 janvier 1933, il critiqua vivement devant le Présidium les contacts et discussions engagés par le PCF avec la SFIO, considérant qu’il s’agissait là d’une grave faute : il exprimait ainsi les réticences durables de la direction de l’IC envers tout ce qui pouvait ressembler à une remise en cause de la ligne « classe contre classe ». Le 16 mai 1934, devant le Présidium réuni pour statuer sur la crise dans la direction du PCF, Manouilski préconisa une action commune avec la SFIO et la recherche d’un accord avec elle pour enrayer le fascisme : « Quand les fascistes convoquent une réunion, adresser un appel aux dirigeants social-démocrates en disant : sur une telle base, nous sommes prêts pour engager une lutte commune contre le fascisme qui menace la classe ouvrière. » Lors de la séance du Présidium du CE du 9 décembre 1934, Manouilski présenta un long rapport rompant avec les critiques traditionnelles de l’IC contre le PCF et approuvant pour l’essentiel la nouvelle orientation.
Au sein de l’IC, la position de Manouilski n’avait cessé de se renforcer depuis l’élimination de Boukharine et d’Humbert-Droz* puis de l’accession de Molotov à des responsabilités dans l’État soviétique. À partir de l’automne 1930 Manouilski fut le seul représentant du PCUS à participer régulièrement à la direction de l’IC, en l’absence de Piatnitski*. Il dirigea l’appareil de l’IC, ses commissions importantes et, en ce domaine, devint de plus en plus l’homme de confiance de Staline* et du PCUS. Ainsi Manouilski rapporta sur l’activité de la délégation du PCUS à l’IC lors du 17e congrès du Parti (février 1934). Caractérisant cette période comme celle du rapprochement vers un nouveau cycle de guerres et de révolutions, il proclama : « La IIe Internationale c’est l’appui essentiel de la réaction mondiale » et affirma que les forces révolutionnaires augmentaient, en dépit du fascisme et du social-fascisme (Pravda, 5 février 1934). Avec Dimitrov*, Manouilski organisa la préparation puis la tenue du VIIe congrès de l’IC (juillet-août 1935). Il appliqua avec habileté toutes les directives de Staline* relatives à l’orientation et au changement des cadres de l’IC. Il présenta au congrès un rapport, « Bilan de la construction du socialisme en URSS. » Il fut réélu au CEIC, au Présidium du CEIC et au secrétariat. En tant que secrétaire du CEIC, il assura les contacts réguliers avec les dirigeants du comité central du PCUS, Staline*, Molotov, Jdanov, etc. Il supervisait la réalisation des décisions du CEIC et préparait les documents politiques du Komintern (déclarations, appels, etc.). Participant à l’élaboration des directives adressées aux différents partis communistes, il fut l’un de ceux qui organisèrent le travail de l’appareil du CEIC.
À la suite de la réorganisation de l’appareil de l’IC fin 1935, le secrétariat de Manouilski devint responsable des liaisons avec les PC de France et des colonies françaises, d’Italie, d’Espagne, du Portugal, de Belgique et du Luxembourg ; il continua ainsi de suivre de près les affaires du PCF. Toutefois, ses interventions directes se firent plus rares. Cependant, il modéra les ardeurs du PCF à participer à un gouvernement de Front populaire, en octobre 1935, au nom du Présidium, puis en mars 1938. Il ne cessa de défendre une interprétation restrictive du Front populaire qu’il assimilait le plus souvent à un front unique élargi. En cela, il était bien en phase avec les conceptions de Staline*.
Manouilski participa à l’organisation et à la mise en œuvre de la répression stalinienne contre les kominterniens. Avec son consentement, le centre des liaisons du Komintern et son bureau parisien furent détruits. Mais la femme de Manouilski, Lebedeva, qui se trouvait à Paris (siège illégal) et qui, dans la pratique, était responsable de ce bureau ne fut pas sanctionnée. Lors du 18e congrès du PCUS (mars 1939), Manouilski rapporta sur l’activité de sa délégation au Komintern et souligna l’importance de la lutte des partis communistes pour le front unique et populaire. Il lia la formation du front unique avec la lutte contre la politique capitularde des leaders réactionnaires de la social-démocratie. La création d’un front unique ouvrier international aurait entraîné, selon lui, une cuisante défaite du fascisme (Pravda, 12 mars 1939).
En septembre 1939, Manouilski fut l’un des principaux artisans du changement d’orientation imposée à l’Internationale communiste par Staline*. Il veilla à ce que les partis communistes appliquent activement une ligne de dénonciation de la guerre impérialiste, de lutte contre la réaction intérieure et le gouvernement de leur pays. Il informa le Kremlin des actions de la direction du PCF en été 1940 et participa à l’élaboration du changement de sa stratégie. Après l’agression de l’URSS par l’Allemagne, Manouilski devint le 23 juin 1941 membre de la direction permanente du CEIC avec Dimitrov* et Ercoli-Togliatti*. Sa tâche consista surtout à organiser la propagande antifasciste et le travail parmi les prisonniers de guerre. Le 8 mai 1943, Molotov transmit à Dimitrov* et Manouilski les directives de Staline* préconisant la dissolution du Komintern. Manouilski participa activement à la mise en œuvre de cette décision jusqu’en juin 1943. Après la dissolution officielle de l’Internationale communiste, Staline* décida de créer le département d’information internationale du PCUS afin d’établir des liens avec les partis communistes étrangers, de diriger l’activité des comités antifascistes, de mettre en place des programmes de radio illégale, une agence télégraphique et une maison d’édition littéraire en langues étrangères. Manouilski fut nommé chef adjoint de ce département auprès de Scherbakov, puis de Dimitrov* qui en était devenu le dirigeant. Il se consacra alors principalement aux prisonniers de guerre. En juillet 1944, il fut nommé commissaire aux Affaires étrangères et vice-président du gouvernement ukrainien. La nomination de Manouilski fut liée à la décision de faire participer l’Ukraine à l’organisation des Nations Unies. Manouilski assista à la conférence de San-Francisco (1945) où fut fondée l’ONU puis à la Conférence de paix à Paris (1946) et aux quatre premières sessions de l’ONU. Toutefois son rôle de ministre des affaires étrangères d’Ukraine fut essentiellement décoratif et il fut écarté de la politique réelle de Staline*. Au début des années 1950, la maladie nerveuse de Manouilski s’aggrava. Lors du 20e congrès du PCUS (1952) il perdit sa place au comité central et, en 1953, il fut déchargé de tous ses postes officiels en raison de sa maladie. Il mourut à Kiev le 22 février 1959.
Par Mikhaïl Narinski, Serge Wolikow
SOURCES : RGASPI 523 1 1 ; 492 1 74, 337 ; 495/2/118, 154, 180, 19 ; 495/12/134, 138 ; 495/4/218, 221, 225, 226, 294 ; 495/12/134, 138 ; 495/18/1017, 1023 ; 495/32 /39, 41, 48, 53, 56, 59, 61, 74, 78, 84, 86 ; 495/55/21, 25 495/164/302, 310, 312 — Carnets Cachin, t 3, Éditions du CNRS, 1998. — Souiarko L. A. D. Z., Manouilskiy : Revolutsioner, diplomat, outcheniy,. Kiev, 1983 (en russe) — SergeWolikow, Le Parti communiste français et l’Internationale communiste (1925-1933), thèse, 1990 — Souria Sadekova, « Dimitri Manouilski », Communisme, 1994-1995, n° 40-41. — BDC, op. cit. — P. Broué, Histoire de l’Internationale…, op. cit.